Forum d'entraide sur l'automutilation

bon alors je vous explique...demain(..euh aujourdhui je veux dire ), j'ai rdv chez une psy, jusque la tout va bien...a part que bon jy ai été forcée par ma mère et que le courant passe pas trop bien (=tres mal) mais bon...soit.alors le truc qui me fait flipper, c'est qu'a la première seance, elle avit absolument voulu que ma mère vienne avec.je me suis dit c'est bon, c'est normal, je suis encore une enfant, donc logique de dabord voir un parent.sauf que forcément, ya que ma mère qui a causé pendant toute la séance (mmh le bonheur exquis d'entendre parler de soi à la trosième personne ).et forcément, ce dont ma mère a parlé, c'est des problèmes familiaux que je cause...docn voila, la psy a ABSOLUMENT voulu que la seance suivante ait lieu avec mes deux parents(et pourquoi pas ma soeur et mon chat ) parce que "c'est un problème de communication".ah bon, contente de l'apprendre.perso, j'ai plutot l'impression que le problème de communication est une conséquence te éventuellement une cause aggravant.mais je SAIS (mieux qu'eux!) que je ne me blesse pas à cause de ca, à l'origine et a de tres tres (une seule je pense) exceptio(s) pres.bref, ca me semble hyper-dur, parce que devant eux je vais plus pouvoir ouvrir la bouche.ils m'en voudront apres, ou sen voudront et me le diront, ce qui est pire.

donc voila, je demade l'avis general (bien qu'a mon avis, j'aurai les reponses apres..).Vous pensez que ce genre de rdv familiaux peut servir a quelque chose?et puis, comment lui faire comprendre que c'est seule que je voudrais lui parler?et qu'elle genre d'attitude je dois adopter?genre laisser parler de moi a la trosième personne, essayer de repondre aux questions, leur dire que je peux pas parler devant eux, que c'est une véritable torture mentale pour mon pauvre esprit a fleur de peau?
je stresse completement...mais ma mère a une bronchite et sortie interdite, donc peut-etre..ca serait la trosième fois quon lui fait le coup la pauvre (oui pcq plus mes parents non plus sont pas trop chauds..c'est vmt la psy qui est dans son trip)

bon bon vpoila c'est dit...pffff c'est pas ma famille qui a un probleme c'est moi et je le sais...enfin bref..et oui, encore une chose:si quelqu'un a deja fait ce genre de chose...ca me ferait vraiment plaisir davoir un tit temoignage, histoire de savoir a quoi mattendre (peut-etre pas cette fois ci mais la prochaine..)
temoignages?
merci

Ceci n'est pas un témoignage mais une réflexion a chaud à 7h14 du matin ^^

Perso, je trouve que c'est tôt.
Ben oui, la psy n'a pas pris le temps de te parler seule à seule, de voir où toi tu avais des soucis, d'essayer de te comprendre.

Si elle avait un peu de jugeote, elle aurait pu comprendre que s'il y a un problème de communication, ce n'est pas en forçant les choses chez un psy qu'on arrive à avancer.

Il faudrait que tu trouves d'abord pourquoi tu vas mal, pourquoi tu t'enfermes dans une bulle, avant d'en parler à tout prix avec les parents.

Maintenant, qui sait, peut-être que ça se passera bien
Et je l'espère pour toi.

Bonne merd' ^^

Hum... Je suis assez d'accord avec toi lorsque tu dis que tu estimes que le manque de communication est une conséquence de ton mal-être et non une cause, mais en es-tu vraiment certaine ? Car si j'applique cela à ma propre histoire, j'aurais pensé comme toi, conséquence, et pourtant cela fait partie des causes parce que qui dit manque de communication dit manque de reconnaissance, dit trouble de l'identité, dit troubles du comportement... A mes yeux, c'est logique, mais voyez-vous ce que je veux dire ?

En tout cas, je te souhaite du courage parce que (et là, je confirme ! ) entendre parler de soi à la troisième personne est assez insupportable. Je n'ai eu que deux rdv avec ma mère devant un psychiatre, vu que j'étais à 600km d'eux, et ce ne sont guère de bons souvenirs.

Je vais d'abord commencer par te parler de mon expérience et j'en viendrai ensuite à ce que je pense de tout ça.

Donc il y a... heu... 2-3 ans, j'étais suivie à l'hôpital, par une psychiatre, et à l'école, par une travailleuse sociale. D'un commun accord, ces deux gentilles dames ont décidé de me faire commencer une thérapie familliale avec un autre psychiatre et une autre travailleuse sociale. Sachant très bien que la communication dans ma famille était un facteur qui ne faisait que m'empêcher de m'en sortir, j'ai accepté... légèrement de force.

Donc, rencontres aux deux semaines, parfois au mois, avec mes deux parents. Je ne parlais, sur l'heure, que 5-6 minutes. Au final, les psys se sont rendus compte que le problème devait d'abord être résolu entre mes deux parents et qu'ensuite, je pourrais essayer de m'intégrer dans ma propre famille. (Ça fait bizarre à dire ça! )

Résultat: Ils ont continué seuls quelques mois et j'ai finalement "repris ma place"... enfin, un semblant de place.

Fini de parler de moi.


Je ne crois pas que la psy ait bien agit... que ce soit vis-à-vis de toi ou de tes parents. Premièrement, une thérapie familiale n'est utile que lorsque les partis (en l'occurence tes parents et toi) sont d'accord ou veulent bien essayer... ce qui ne semble pas tout à fait être le cas.

Ensuite, le problème de communication dans ta famille, comme tu le dis, n'est peut-être pas un facteur déclenchant l'AM (quoique j'en doute un peu). Mais si tu crois que ce n'est pas une cause, alors une thérapie individuelle, en premier lieu, serait une meilleure idée (toujours selon moi) puisqu'elle te permettrait de peut-être trouver ces causes.

Ces rendez-vous peuvent donc aider, avec le temps, la patience... mais surtout si vous êtes tous prêts à vous y investir à fond. Je sais par expérience que mener plusieurs thérapies de front, c'est difficile pour le moral et qu'à l'époque, j'aurais mieux fait de me concentrer sur mes problèmes et ensuite sur ceux de ma famille.

La décision te revient, mais je te conseille de refuser cette thérapie si tu ne t'y sens pas bien. Si tu es prête à prendre le risque, vas-y.

Pour ce qui est de le faire comprendre à la psy... Un jour, à la fin d'une rencontre, j'avais demandé à parler seule à seule avec les miens et ils avaient acceptés. Si elle refuse de te voir seule, alors c'est qu'il y a un problème et qu'une thérapie avec cette psy (individuelle) ne servirait probablement à rien.

Bon, fini de déblatérer... J'espère quand même que ma réponse va t'aider. Et désolée si ça manque de cohérence, quand les idées me viennent en bloc... je les écris aussi en bloc .

merci a vous trois
ben finalement le problème a été repoussé pour aujourd'hui puisque ma mère était interdite de sortie...bon ca me rassure de voir que je susi pas eule a trouver ca absurde...pour une fois que mes parenst et moi on est d'accord sur un point : pas de seance collective!mais bon, faut dire qu'elle nous fait tellemnt peur qu'on a annulé le rdv via le secrétariat donc la bonne femme va croire quon joue avec ses piesds (la première fois, je suis tombée malade, impossible de bouger, la seconde, le rdv a été programmé avant que je ne me rappelle que javais cours et voila la troisième) et a mon avis on rsique pas d'entendre parler d'elle avant un momnet.
et ca me rassure, elle me fait peur je vous assure
c'est rai que le menque de communication dans ma famille n'arrange pas les choses..mais
1. il y a des pbms de communication a mon échelle dans bcp de famille te j'espère que tous les enfants ne font pas pareils donc ca doit pas etre le point principal
2.les pbms de communication, à la base, c'est par mes mensonges répétés et la belle facade que ca c'est peu a peu éloigné...emme si bien sur ne pas montrer ses defauts est la consequence de qqch donc...
3.euh en fait je viens de l'autorécuser..."le pbme de communication, ca fait des années, l'am quelques mois..mais ce que je faisais toute petite n'était pas de l'am mais tout de même du mal physique volontairement...mais je persiste a croire qu'il s'agit d'une cause commune et non dun rapport cause-consequence...mais Pandora, je ne pense pas que ce pbms de communication ait pu chez moi provoquer troubles de lidentité et tout et tout..la reconnaissance, je lai eue, (peut-etre meme trop mais c'est un autre debat), mais ca me rend triste de voir a quel point de ton coté, ton entourage tas fait du mal...
bref, tout ca pour dire que mon rdv a été annulé, mais je stresse que mes parenst decident tout a coup dy retourner, ou que la psy appelle en rage.
eh, je me laisse vite intimider!non, je pense pas que j'accepterais de la revoir, même en individuel, jai un gros probleme avec les gens qui prennent les décisions a ma place et considèrent ma famille et moi comme un tout!si ma mère va voir un psy, elle va pas le consulter avec nous ou avec sa mère si??
merci encore, et a Melancolie et Pandora pour votre témoignage et à "mamzelle Yay" (hihi) pour ta reponse si matinale
(et si yen a dautres(ou les memes ) qui sont motivés pour m'aider a y voir clair dans cette sombre affaire de cause-consequence qui est en train e m'obseder...je suis ouverte a toute remarque ou suggestion )
bizz

Hum... oui mon entourage, et surtout ma propre famille, s'est acharnée mais je n'ai pas été tendre avec eux et me barrer à Paris sans les prévenir a été l'erreur fatale qui ne sera jamais pardonnée par mon père et mes frères. Ils ne manquent jamais de me rappeler l'impardonnable. J'ai brisé la "jolie famille" qu'ils faisaient.

Mais ajourd'hui cela va nettement mieux . Etrangement, je vais mieux, ils deviennent "normaux", même s'ils restent une famille de déjantés, à mes yeux.

Pour en revenir à toi, si c'est la 3ème fois que vous ne pouvez vous y rendre, de toute évidence, vous refusez inconsciemment d'y aller. Et ce qui m'amuse si je puis dire, c'est que du coup, vous faîtes bloc ensemble contre elle. Peut-être cela rouvrira-t-il le dialogue, je l'espère pour toi, pour vous, en tout cas.

je reviens à mes "causes-conséquences" mais..si tu as fui à Paris cétait parce qu'ils étaient pas tendres avec toi et pas le contraire, je suppose...mais je dis pas que ca a pas empiré la situation hein, simplement qu'au départ, c'est eux qui ont voulu te faire du mal...?enfin, c'est du passé pour toi, ou presque, même si bien sur le passé influe sur le présent, alors jme dis que pour ma ptite famille un peu "jvois rien, jentends rien, jdis rien et en plus je me crois sage", ca peut s'arranger! je ne sais pas si c'est ca, mais le dialogue se rouvre...par exemple, cette histoire de vie privée, ben je lui ai raconté, comme ca, parce qu'elle m'avait demandé comment ma journée s'était passée et qu'il y avait un vrai point d'inetrrogation en face de moi et aussi que j'étais épuisée.pas tout évidemment, mais déjà pas mal, autant qu'à vous ici, presque.même si jai très envie qu'ils m'oublient et l'impression que ca les regarde pas, ben maintenant jme dis que peut§être ils peuvent savoir certaines choses?j'attends un pas de lautre coté.

En ce qui concerne ma propre histoire, effectivement je me suis pas enfuie à Paris pour rien et effectivement cela appartient désormais au passé, les blessures restent mais sont moins douloureuses avec le temps qui passe.

En ce qui concerne ton histoire, je comprends ta démarche et je trouve positf que le dialogue semble s'entre-ouvrir. J'espère que cela continuera dans cette direction. Si chacun fait un pas vers l'autre.