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Ici vous pouvez discuter de tout ce qui concerne directement l'automutilation, mais aussi de ce qui n'a pas sa place ailleurs.
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babsye
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Message par babsye »

Je n'ai pas d'opinion. Je me sens pas d'accord. En même temps, mes réactions sont toujours impulsives. Je suis tellement pas d'accord (par la premiere partie essentiellement) que je m'empeche d'y reflechir.

Je me suis dit que ça avait sa place ici, lieu de partage entre êtres en soufrance.
Règle de vie n°27
Comtempler ceux qui vont plus mal que nous plus souvent que ceux qui semblent aller mieux. Dans les maux réels qui nous accablent, la consolation la plus efficace est la comtemplation de soufrances beaucoup plus grandes que les nôtres.
Ensuite, la rencontre avec les sociis malorum [compagnons de souffrance] qui sont dans le même cas que nous.
l'art d'être heureux - à travers 50 règles de vie. d'Arthur SCHOPENHAUER.

Qu'en pensez-vous?
( et ne criez pas ^^)
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Selenite
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Message par Selenite »

" La solidarité nait de la douleur et non de la joie. On se sent plus proche de quelqu'un qui a subi avec vous une épreuve pénoble que quelqu'un qui a partagé avec vous un moment heureux.
Le malheur est source de solidarité et d'union alors que le bonheur divise. Pourquoi ? Parce que, lors d'un triomphe, chacun se sent lesé.[...] Etymologiquement, le mot "sympathie" provient d'ailleurs du grec sumpatheia qui signifit "souffrir avec". [...] " (Werber)


Je n'aime pas trop le mot "contemplation" dans ce que tu as cité, mais je comprends ce que l'auteur a voulu dire ( enfin je crois ...). Je ne pense pas que , par exemple, en allant voir des personnes hospitalisées je puisse me dire " ya pire que moi, tout va bien", mais je suis d'accord avec le fait que quand on va mal, ne cotoyer que des personnes qui étalent leur bonne humeur puisse être "mauvais", parce que parfois peut venir avec le sentiment de jalousie.
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
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babsye
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Message par babsye »

C'est le mot "comtemplation" qui me perturbe aussi. Et je me suis dit que peut etre que je n'en comprennais pas le sens, justement.

Quel livre de Werber ( j'viens de finir l'empir des anges : j'aime-j'aime ;) )
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Selenite
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Message par Selenite »

L'empire" !! Un des rares que je n'ai pas encore lu !! Je viens juste de finir les thanatonautes cet aprem, et j'ai adoré, comme tous les autres Werber !!
C'est dans "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu", ce n'est pas un roman mais pleins de petits articles comme celui cité.


Pour ce qui est du mot "contemplation", je suis d'accord avec l'auteur si son mot signifit non pas regarder mais voir en cotoyant (amicalement) .
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KaJaGooGoo
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Message par KaJaGooGoo »

Personnellement je trouve ça faux. Souvent le fait de lire des témoignages me renvoie à ma condition... Et c'est peu réjouissant en ce qui me concerne.
Ce philosophe doit pas concevoir l'existence des mots "compassion" ou "sollicitude". Si on suit son raisonnement l'Homme n'a de rapports avec les autres que pour se comparer.
Ca exclut toute notion de camaraderie et d'amitié... Enfin je vois pas ça comme ça.
"Super un(e) ami(e) qui va plus mal que moi." :mrgreen:
Non franchement je trouve qu'il va trop loin.

Je dois cependant reconnaitre que je suis d'accord avec lui sur un point. Voir des gens heureux me rend parfois malade, dans mes périodes tristesse/colère. C'est par pure jalousie. J'assume :|
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]

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babsye
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Message par babsye »

Pauvre Schop-Schop, pour une fois qu'il tentait l'optimisme, il ne fait vraiment pas l'hunanimité. ^^.


Des fois, je me demande d'où lui viennent certaines idées quelque peu infantiles. Ex :
Règle de vie n°8
Limiter le cercle de ses relations : on offre ainsi moins de prises au malheur. La limitation rend heureux, etc...

Vu que tu as parlé de B. Werber, Selenite, j'en profite pour cité un ptit passage que j'avais marqué, en vue de le partager avec vous. ( vous allez comprendre. Enfin j'espere sinon ca voudra dire que je suis une idiote qui ne comprends rien à rien ^_^) :
[c'est sortie de son contexte, mais ce n'est qu'un roman, rien de philosophique, bien que ca tende vers cette direction, tout en restant dans le domaine du fantastique.]
Je me suis suicidé. J'ai eu tord. Beaucoups d'Hommes se plaignent de souffrir dans leur chair. Ils ne connaissent pas leur chance. Eux, au moins, ils ont un corps. Les gens devraient savoir que chacun de leur bobo est une preuve qu'ils ont un corps. [tandis que nous...]
Ah, si je retrouvais un corps, je m'enchanterais de la moindre de mes cicatrices. Je la rouvrirais de temps en temps pour vérifier qu'il y a bien du sang dessous et que la blessure me fait toujrous souffrir
:shock:
Wou
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Message par Wou »

J'aime bien le peu de Shop que j'ai lu.
Très pessimiste. Enfin, pour moi c'est juste du réalisme... mais bon :roll:

Je ne trouve pas ça "infantile" mais très terre-à-terre. Il ne cherche pas le bonheur. Ce n'est qu'une illusion pour lui.


Pour la citation de Werber ( tout lu, beaucoup aimé ), je n'avais pas fait attention à ça. Sans doute parce que je ne connaissais pas du tout l'am et que ce genre de pratique ne m'était pas "familières" du tout.
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Anonyme86
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Message par Anonyme86 »

je connais ce c'est dans L'empire des anges après que je ne vais me
taire pour ne pas gacher le plaisir de lecture des autre

vca me rappele une autre citation de werber qui disais d'aimer ces ennemis jsute pace que ca le énerve. alors j'essaie de ne pas leur monrer que je les hais.
Un ange est mort
Wou
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Message par Wou »

Anonyme : j'adore cette citation. Il a tellement raison. Aimer ses ennemis... :roll: Y'a rien de plus enervant... :D
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Ysilne
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Message par Ysilne »

Comtempler ceux qui vont plus mal que nous plus souvent que ceux qui semblent aller mieux.
ré-écrit de maniere pessimiste, ca donne : "preferer la culpabilité ou l'orgueil à la jalousie". :roll:
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
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Pandora
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Message par Pandora »

Comtempler ceux qui vont plus mal que nous plus souvent que ceux qui semblent aller mieux.

Contempler.... quel drôle de terme qui induit une bien drôle d'idée. Se nourrir du malheur des autres ? C ça le conseil ?? Contempler pour relativiser ?

On entend souvent " et tu penses à ceux qui ....!" Ceux qui... bah oui... il y aura toujours pire... Ce n'est pas une consolation, au contraire !

Werber ??? Excellent !!!! ;)
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
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Selenite
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Message par Selenite »

De plus, personnellement quand je suis avec des gens qui vont bien ça me permet d'oublier et ça me remet de bonne humeur, alors qu'en "contemplant" ( vraiment bof ce mot ...) des personnes allant mal, j'ai tendance à déprimer avec eux ...

Et d'autres fois c'est le contraire, les gens allant bien m'ennervent ...

Donc je pense que sa règle de vie n'est quand meme pas super et dépend des évenements et des gens...


( ça fait plaisir de voir autant de personne appréciant Werber :D )
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Runes
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Message par Runes »

Je trouve cette citation assez... simpliste, et bon...

"Il n'y a pas d'échelle a la souffrance, la tienne n'est pas la mienne",déja ^^

Ensuite, ça me fait penser a l'histoire soit disant comique du gars qui a mal aux dents et a qui on conseille de mettre des chaussures trop petites, pour qu'il arrêtte de se plaindre de mal de dents (et qu'il souffre des pieds... bon, mouais...)

"Contempler" la douleur des autres n'arrange pas vraiment les choses. Sentir la douleur des autres me fait mal, et comme ce n'est pas MOI qui souffre j'ai encore plus de mal a l'accepter, car j'peux rarement y faire quelque chose.µ

Les "compagnons de souffrance"... heu, c'est pas une confrérie des souffrants, non plus hein... Parfois, on tombe sur des gens bien. Parfois, sur des gens qui plongent a grande vitesse vers le fond, et qui nous entrainent avec eux.
The wind went on from West to east
All movement in the forest ceased
But shrill an harsh across the marsh
Its whistling voices were released
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