Le mot égoïste peut etre mal percu, mais il faut vraiment que tu apprennes à penser à toi, à t'accorder de l'importance. Tu as peur de faire du mal aux gens, mais c'est toi qui souffre de la situation, et les autres en abusent. Il faut savoir dire non, quand c'est mieux pour toi, et savoir dire non meme si ca embete l'autre. Par exemple, quand ton enfant sera un peu plus grand, tu devras lui dire non, et pourtant il n'apreciera pas. Ici, il n'est pas question d'education, quoique... Si ta belle mere fait quelque chose qui est dangereux pour votre couple, néfaste pour toi et ton enfant, est-ce vraiment si important le mal qu'elle aura à entendre un "NON" ?
En fait, dans ce genre de relations, il ne s'agit pas de ce qui fait du mal ou non, mais de ce qui est juste, ce qui est le mieux pour CHACUN, et aussi à long terme.
Eviter une dispute parce qu'elle est encore venu vous voir trop souvent cette semaine, c'est risquer à long terme d'avoir plus de mal à recadrer vers ce qui te convient. L
Pour les relations physiques... Tu lui en as parlé ?
Je pense qu'un moyen de debloquer la situation est aussi de faire toi le premier pas, à un moment où tu es moins fatiguée (le matin, le weekend...).
nellylho a écrit :Toujours l'angoisse de la mort, la gorge serrée, envie de pleurer et un drôle sensation de physique comme des frissons, j'arrive pas trop à l'expliquer. Je sais pas comment m'enlever cette pensée angoissante de la tête.
En parlant. En ecrivant. En cherchant les causes. En prenant du repos aussi. Une therapie. Une vie plus saine, ou en tout cas plus proche de ce qui TE convient.
Il faut toujours du temps pour regler tout ca, en trouvant les causes et/ou en changeant. Les medicaments, plus tard si tu en prends peuvent aider un peu. Mais il reste toujours le plus difficile : le travail sur soi.
Je voulais juste demander à Ysilne, est ce que lep roblème depuis la naissance du bébé, venait de ta famille ou ta belle famille et comment as-tu fait pour y remédier?
Ma famille. C'est d'autant plus dur que c'est à moi d'agir.

Je ne pense pas vraiment avoir résolu complétement le probleme, mais je l'ai bien amoindri. Ma premiere force, c'est d'etre soutenue par mon mari. Qui confirme quand ce n'est pas normal, qui me permet d'etre sure de moi, de savoir que je ne suis pas en train de m'enerver pour rien, que ce n'es tpas moi qui voit le mal là où il n'y en a pas.
Je n'ai pas sû réagir tout de suite malheureusement. J'aurais du mal à pardonner quelques trucs. Par exemple, ma toute premiere sortie avec mon fils en poussette. Au bout de quelques metres, ma mere a voulu "voir un truc sur la poussette", elle me l'a prise des mains et est partie devant. C'est donc ma mere qui a fait la toute premiere sortie poussette de mon fils, moi derriere, trop fatiguee par l'accouchement (une semaine) pour pouvoir la rattrapper (elle marchait tres vite - exprès ?), et trop choquee pour pouvoir lui crier de s'arreter.
Ce qui a arrangé les choses, c'est que je ne crains plus de la decevoir, je comprends mieux ses manipulations, et j'apprends à dire non.
Mon premier "NON", c'est parce qu'elle secouait mon fils d'un mois, par jeu.

Apres le premier, c'est deja plus facile, on se rend compte que finalement, les consequences ne sont pas si terribles (meme si elle l'a mal pris, et que je la sais capable de recommencer si je ne suis pas là).
Le deuxieme, c'est quand elle a voulu s'inviter une fois de plus. C'est toujours de la manipulation : elle ne dit pas qu'elle aimerait passer, ne nous demande pas notre avis ou quand ca nous arrange. Non, elle a deja une raison d'etre là, juste à coté, elle passera pas longtemps, elle propose meme parfois d'amener qque chose (le repas si elle passe vers midi, pour pas deranger. Des fruits du jardin ou autres petits trucs sinon, juste pour bien montrer ses bonnes intentions). Dur de dire non : il n'y a pas de question. Et c'est comme refuser d'ouvrir à qqun qui est deja là. Et puis un jour, j'a quand meme refusé. En lui expliquant qu'on s'etait vu 15 jours plus tôt. Que je voulais etre tranquille. Que depuis la naissance (3 mois) je n'avais eu qu'un seul weekend en famille, sans visite. Que tous les 15 jours, c'est pas possible etant donné qu'il y a quand meme 6 grands-parents (les parents de mon mari sont divorces), nos freres et soeur, nos amis, ses parrain et marraine, etc. J'ai obtenu qu'elle ne passe pas ce weekend là, mais elle a oublié vite tout les arguments puisqu'elle redemande à la meme fréquence.
Je sais aussi qu'elle veux etre seule avec mon fils. Dès qu'elle l'a dans les bras, elle nous tourne le dos, s'isole, voire meme sort sans me le dire. Maintenant, peu m'importe ce qu'elle en pense : c'est MON fils, et si je veux surveiller, je surveille. Alors je reste à coté d'elle. Ca l'enerve, mais elle peut pas le dire directement (c'est l'inconvenient des manipulateurs). Elle le fait sentir. Et alors ? Elle trouve que je ne lui fais pas confiance. Ben, c'est vrai.
La situation s'envenime un peu quand meme : elle sent que je m'eloigne, elle n'a pas ce qu'elle veut, alors elle devient de plus en plus "agressive" pour l'obtenir, donc je lui en donne de moins en moins. Et tant qu'elle refusera simplement d'en parler pour qu'on reparte sur de bonnes bases, je ne cederais pas.
Je continue de penser que le dialogue et la remise en cause de chacun sont les seules solutions. Ici c'est impossible, donc je ne peux pas dire que j'ai resolu mon probleme. Par contre, il me touche moins : j'y pense moins, je n'attends rien d'elle, je fixe les limites de ce que j'accepte chez moi et avec ma famille. J'ai une peur quand meme pour l'avenir proche : Noël. Elle ne concoit pas de ne pas le faire en famille. Nous voulons absolument le passer seuls, pour la toute premiere fois.
Voilà, j'ai encore écrit un pavé, mais j'ai essayé de me limiter quand meme.
