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Posté : dim. 05 déc. 2004, 21h56
par Anonyme86
mettre des mot sur la maladie est quelque chose dont je reve, mais j'aierai juste que ce ne sit pas un truc comme la dépression, trop commun a mon gout, mais un truc grave, ou j'aurais besoin de soin, je ne sais pas pouruqoi, comme pour attirer l'attention sur moi
Posté : lun. 06 déc. 2004, 07h45
par Pandora
Vincent a écrit :
Un autre truc, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça m'a fait du bien que l'on me dise la pathologie dont je souffrais. Ca m'a fait du bien de mettre des mots sur ma maladie.
C'est aussi quelque chose dont j'ai beaucoup besoin, que l'on mette des mots sur tous ces comportements qui me dépassent. Parfois, j'en ai eu marre, je me sentais classée comme un dossier, mais je ne supporte pas de rester dans le flou, j'ai besoin de savoir, de lire des choses sur le sujet, à en devenir parfois presque obsédée, par exemple, j'ai une pile de dossiers sur le suicide, ou de livres sur la psychopathologie, le DSM-IV.....
Posté : lun. 06 déc. 2004, 07h49
par Pandora
Selenite a écrit :Je ne me sens absolument pas malade, juste triste ...
Je n'arrive pas à comprendre quand on me dit qu'un jour je me sentirais mieux et que je n'aurais plus besoin de ça, moi je veux juste sourire, aller bien, vivre, mais continuer à me faire mal
Mais comment expliques-tu ton besoin d'AM ? comment expliques-tu cette tristesse permanente ?
Parce que l'AM reste une atteinte violente au corps, ne crois-tu pas que ce soit-là une conséquence de cette tristesse ?
Posté : lun. 06 déc. 2004, 12h11
par Ysilne
Pour moi le diagnostique n'a pas trop d'importance. Parce qu'il est imprecis de toute facon, on est toujours plus que ca, on n'entre jamais completement dans la description d'un trouble.
Et puis, les psys qui nous tiennent informés sont tellement rares que je me suis habituee a faire sans.
Mais... Anonyme86, pourquoi pas la depression ? C'est commun, oui, 1 personne sur 4 au cours de sa vie je crois, mais pas a n'importe quelle gravité, pas avec ces symptomes là.
Je comprends le besoin d'avoir 'plus', parce que mon premier psy, en moins de 20 min a jugé que j'avais une 'petite depression', et meme si ca a été nié par la suite, ca ne m'a pas plu...
Posté : lun. 06 déc. 2004, 16h11
par Azza
Je trouve positif de se considérer malade quand on s'AM ; c'est penser que c'est une réaction, un symptôme, comme la fièvre ou la toux quand on a la grippe. On a pas envie de tousser ou d'être enrhumé toute sa vie. Mais la fièvre a pour fonction de tuer les microbes, la toux de mieux respirer...L'AM a une fonction, mais aussi des conséquences négatives. Elle aussi devrait être un signal qu'il faut faire quelque chose en urgence et elle devrait disparaître le plus rapidement possible.
Posté : lun. 06 déc. 2004, 18h25
par babsye
Un autre truc, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça m'a fait du bien que l'on me dise la pathologie dont je souffrais. Ca m'a fait du bien de mettre des mots sur ma maladie.
Je pense que j'ai tout eu. Enfaite j'ai décidé que j'etais depressive, car c'est un peu la simplicité.
Ma psy pense que je suis en depression grave, le Dr de la clinique m'avait diagnostiqué "malheureuse" ( toi qui est callée Oriane, tu m'diras ce que ca veut dire ^^). Non enfaite selon lui ( mais on me demande d'arreter de tout réinterpretter [il me demandait] alors c'est mal ce que je fais là

) je n'ai aucune raison concrete d'aller mal, mais je me pousse dans mon malheur et je me crée mes "malheurs" . Ralalala.
Sinon j'ai eu dorit à deux reprises à " trouble bipolaire" mais c'est faux car je n'ai pas de phases maniaques, et mes etats d'euphorie et de depression
etaient rapprochés dans le temps.
Depuis septembre, je n'ai eu aucune phase d'euphorie (juste une quand j'etais a la clinique, mais on dira qu'ca compte pas ^^), et je pense etre tombée encore plus bas dans ma depression.
J'ai tenté une fois avec mon psychiatre le "jai quoi". Ca a donné :
...... ( hésite, hésite, se demande comment le demander enfin....)
"j'ai quoi? je baisse les yeux et attend. Le silence

Lève les yeux. Il sourit ( graaaaand sourir).
j'ai quoi? (maintenant que j'ai osé il va pas m'faire le coup du j-repond-pas !).
Et bein si....
Il savait p't'etre pas?

. J'en ai aucune idée.
Bref, j'membrouille toute seule.
Allé jeudi j'me motive, et
j'essaye d'oser lui demander.
Posté : lun. 06 déc. 2004, 20h17
par Runes
Babsye a écrit :
Il savait p't'etre pas?

. J'en ai aucune idée.
Moi j'ai eu droit, récemment, a un beau "Ce n'est pas important que vous le sachiez, ça n'arrangera pas vos problemes"
Je crois qu'un psychiatre a toujours du mal a poser un diagnostic...
Posté : mar. 07 déc. 2004, 00h26
par Never Alone With Myself
La psychologie de letre humain est beaucoup trop complexe pour quun psy arrive a mettre un diagnostic precis...et etre juste, car tout sentremele..cest complexe..

Posté : mar. 07 déc. 2004, 08h49
par Pandora
Amélie a raison, il y a tellement de relations entre les divers symptômes qui se révèlent eux-mêmes être appartenant à des troubles, qui eux se groupent ensuite en maladie, et après il en faut de la patience pour trouver la cause et le pire : résoudre le tout.
Ma petite Lara toute mignonne, je me doute bien que tu es malheureuse, ça se sent. Maintenant le pourquoi du comment, je n'en ai aucune idée !

, un psychiatre qui diagnostique "malheureuse" ça peut vouloir dire beaucoup de choses... Il y a plusieurs pathologies où l'on se sent malheureux. Mais quelque part, il a employé un terme à conotation enfantine. On dit d'une petite fille qu'elle est malheureuse... Et peut-être que c'était à la petite fille qu'il s'adressait, pas à l'adolescente de 18 ans qui était devant lui, mais à celle qui pleure si souvent tout au fond de toi.
Tiens, ça me rend toute émue de te dire ça...

Posté : mar. 22 avr. 2008, 12h04
par mimik
Moi j'ai répondu que je n'savais pas, car pour moi c'est 50/50.. D'un côté je suis presque sûre de ne pas être malade et de l'autre, je m'automutile pour me conforter dans l'idée que j'ai peut-être un problème non résolu, je me demande en fait si le fait de m'automutiler pour attirer l'attention (sans l'attirer vu que personne ne sait que je me blesse), est un problème en soi ou non. Je n'sais pas si je pourrais aller jusqu'à le terme de "maladie" en fait, je suis complètement larguée...
Posté : mar. 22 avr. 2008, 14h58
par SR-o
On me dit que j'ai un problème, celle qui le sait, mais je ne me considère pas comme malade ou autre...