Bonsoir, ou plutôt bonjour vu l'heure à laquelle je post...
Tout d'abord merci pour votre accueil
Je m'excuse d'avance pour le pavé qui suit

(J'ai pas réussis à faire plus cours d'autant que vous m'avez demandé d'en savoir plus sur moi alors autant raconté ma vie

)
J'ai commencé l'AM à 15 ans et je l'ai fait durant 4 ans. Ce qui me poussai à m'AM ? Je ne sais pas vraiment... Je n'en avais jamais parlé avant aujourd'hui mais j'ai toujours pensée que c'était dû à l'adolescence et les problèmes qui viennent avec (mal dans sa peau, rejet de l'autorité parentale (et donc conflit avec les parents) ou de l'autorité tout cours, problèmes scolaires, etc...) et comme j'ai arrêter l'AM lorsque ma "crise d'adolescence" s'est finie ça pourrai le confirmer.
Je n'exprime pas facilement ce que je ressent voir même pas du tout, alors au début l'AM me permettait de pouvoir extérioriser ma haine ou ma tristesse surtout après une dure journée et/ou prise de tête avec mes parents pour avoir séché les cours et/ou échange de coups avec mon frère. Et puis j'ai commencé à m'AM aussi lorsque ma propre attitude m'avais déçus/énervé/dégouté ou que je repensais aux mauvais choix que j'avais fait dans ma vie. A cette période je picolais même plusieurs fois par semaine.
L'année de mes 17 ans j'ai décidée de me reprendre en mains et d'arrêter de boire lorsque ma meilleure amie m'a appris le décès d'un de ses amis et m'a fait part de son inquiétude pour moi, qu'elle ne voulais pas perdre un autre de ses proches pour une chose aussi conne que l'alcool, ce qui ne m'empêcha pas de continuer quand même l'AM (dont elle n'est toujours pas au courant). L'année suivante, ma mère m'avoua qu'elle avait le sida depuis avant ma naissance, pour moi ça n'a rien changé dans mon comportement ou quoi que ce soit mais ma mère, elle, a complètement changer d'attitude envers moi et les relations autre fois tendus entre mes parents et moi ce sont apaisée. Par chance au même moment (a quelques mois près) mon frère à de son côté arrêté (ou du moins ne le fait plus aussi souvent) de me provoquer (je perd vite mon sang froid et l'excès de colère (qui vient de je ne sais où) que j'ai ne fait rien pour arranger les choses...) et depuis on ne se dispute/bagarre presque plus.
J'ai donc réussis à complétement arrêter l'AM il y a 1 an et demi et je n'ai pas craqué depuis même lors de ma rupture avec celui que je considérai comme mon âme-sœur, l'homme de ma vie avec qui j'étais depuis presque 1 an (je m'en suis d'ailleurs voulu pendant un moment de pas avoir été plus présente, plus câline avec lui) à cause de son déménagement au canada, ou lors de la "dépression" qui s'en est suivi (je met entre guillemet puisque je ne jamais considéré ça comme une dépression contrairement à mon médecin généraliste et mes parents, c'est normal d'être effondré lors d'une rupture, surtout difficile, nan ?). Je ne me suis d'ailleurs mise en couple avec personne depuis cette histoire.
Alors pour résumer : je m'entend de nouveau bien avec mes parents et mon frère, je suis à la fac depuis cette année (j'ai eu énormément de chance de ne redoubler qu'une année durant ma scolarité malgré mes "problèmes") où j'ai enfin les matières qui m'intéresse, qui me motive à poursuivre mes études (donc plus de problème au niveau scolaire) et où j'ai rencontré des gens formidables avec qui je partage de très bon moments, je ne picole plus, et même si j'ai quelques petits complexe (rien d'insurmontable) je me sens bien dans ma peau.
On peux pas dire que j'ai de quoi avoir envie de recommencer....
Je ne vois pas ce qui pourrais m'avoir perturbé et il n'y a pas eu de changement dans ma vie depuis... =/
Peut-être un reste de ma dépendance à l'AM qui refait surface ? Je sais vraiment pas...
Enfin voilà, merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire, mais je le prendrais pas mal si vous avez pas tout lu

PS : je m'excuse encore mais cette fois pour les éventuelles fautes, vu l'heure j'ai vraiment la flemme de me relire...
