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[ question du jour ] tranche de vie

Posté : lun. 25 juil. 2005, 22h25
par Wou
Mmh désolée d'avance pour le titre de la question du jour...
Je voulais mettre "coupure" mais ça avait trop de connotation, "césure" mais je ne suis même pas certaine de l'orthographe, et je ne trouvais aucun mot potable.

Après un message de Lara,
Lara a écrit :Je veux saisir le pallier "fin du lycée" pour tout arrêter
je me suis demandée à quel moment vous étiez le plus enclin à changer [/essayer de changer] votre vie ?
Quel est le moment de l'année où vous y réfléchissez le plus ? Et quel est le moment où vous laissez de côté vos soucis pour quelques temps ?
Y'a-t'il certaines dates sans soucis, ou au contraire plutôt "à risque" ?
Une saison préférée parce qu'elle vous donne des ailes ? Le vendredi 13 pour jouer au loto ? Les vacances loin de la maison ?

:) J'attend vos réponses.

Posté : lun. 25 juil. 2005, 22h34
par Anonyme86
Première césure les vacance, les rapport avec les gens ne sont pas les même durant ces moments. Selon que je reste seul chez moi ou que je parte loin de chez moi, je rumine et je déprime, ou au contraire, je fais le vide et je me sent bien.
Les périodes les plus propice au changement sont les grande nouveauté : le changement d'établisement, l'entré dans le monde du travail, de nouvelle responsabilité ou certain évenement tel que les décès (qui sont selon moi le moment ou on est le plus sujet a une profonde réfléxion sur soi et sur le monde).
Les gens que l'on rencontre ou qui disparaisse de nos vie nous permette également de changer.

Posté : lun. 25 juil. 2005, 22h49
par KaJaGooGoo
Je réagis aux événements surtout, pas spécifiquement aux dates, dans ma progression générale...
A l'exception de :
- Mon anniversaire, que je déteste.
- Le lundi auquel je voue une haine quasi-religieuse :mrgreen:
- Les vacances, c'est quitte ou double, tout est poussé à l'extrême. Mes vacances sont chez moi, sans ma famille, donc par le passé, j'ai pu picoler seul et me détruire comme passer d'excellents moments avec des amis (cette année j'ai travaillé pendant leur absence, pas le temps de penser à tout ça).
- Chaque rentrée représente un assez grand bouleversement pour moi, parce que j'ai eu un parcours assez chaotique. J'ai changé du tout au tout à la fin de la term', et là je change d'univers aussi... L'expérience de cette année a été riche, douloureuse parfois, mais je ne regrette pas.

Je me souviens avoir eu un "déclic" en avril 2004, où j'ai réduit considérablement les dégats. Sans pouvoir réellement expliquer... C'est pas vraiment la période qui a influé sur ce déclic, je n'en pouvais juste plus, j'allais trop loin (enfin à mon échelle), alors j'ai arrêté.
Avril 2005, un autre déclic... Parler à des proches.
Juin 2005, parler, mais sans le moindre tabou pour préserver l'autre. A un psy, naturellement (je suis à l'aise avec l'idée qu'il s'en fiche comme de l'an 40 et qu'il en entend des pires :))

Je ne pense pas que ce soit une histoire de périodes pour moi, j'ai l'impression d'être un opportuniste qui a saisi les occasions quand elles se présentaient, c'est tout.

Faites de même... :mrgreen:

Posté : lun. 25 juil. 2005, 22h55
par babsye
Periode les plus dure.. Noel... fete de fin d'année ( pas de réels amis..)... tout les moments où il FAUT montrer que l'on est heureux.
Comme si on avait ce fameux bouton.

Rien de bien original.

Apart cela, c'est vraiment variable...
L'an dernier, l'été, j'étais très très mal. Vraiment en dessous de tout. ( j'allais ecrire un truc, mais comme c'est pas dans le forum "privé", j'eviterai - on sait jamais ^^) Disons que j'ai beaucoup perdu.
( d'où l'hospi en septembre dès le retour des Dr.)
Une grosse solitude donc pendant ces vancances - et c'est quand même souvent le cas.

Cette année, un réel besoin de changement. C'est vraiment LE moment. D'un côté ca me parait évidant.
Tout a empiré au lycée. Tout.
Je me blessais au college, je mangeais peu et vomissais deja à l'epoque, mais c'etait vraiment moins. Et puis au lycée, tout est devenu plus grave. J'ai vraiment " joué " avec mes limites. Quand pense à ces trois ans, ca me fait vraiment peur. Je me fais peur. Ce que j'ai fait me parait réellement ahurissant. " c'est vraiment moi? c'etait vriament moi?". J'avais jamais ressentis ca.
Je me sens grandie.

D'un côté, je sais que je suis faible. ( dans ma tête.) L'AM ne m'est pas venu à l'idée depuis bien longtemps a present ( rien depuis le 6 juin ;) .) Mais je suis incapable de mettre le moindre truc dans ma bouche sans me dire "ca tu l'sais, tu va l'garder". Cela dit, je mange, et garde. Mais j'arrive pas à ne pas y penser. Chez le Dr tout à l'heure j'ai même fini par lui demander lequel de mes laxatifs etait le moins calorique. Ca continue de m'obseder ( sans que j'ai jamias été malade pourtant), mais je suis motivée, et je fais tout correctement :).

Désolée, je m'eloigne ( beaucoup beaucoup ) du sujet :).

Enfaite, les deux premieres lignes auraient suffit ^^.

Cet été pour me motiver, je suis donc partie avec Audrey quelques jours sur Paris, et puis là, je travaille pour rembourser mon ptit voyage ^^. Donc je m'occupe, et ça m'permet de tout voir assez joliement.

J'vous embrasse,
Lara

Posté : lun. 25 juil. 2005, 22h57
par babsye
Oh j'avais oublié ( merci Vincent !) :
Le dimanche.

Même pendant les vacances, le dimanche soir, faut pas me chercher : je boude.

(enfin je cogite surtout ^^.)

Posté : lun. 25 juil. 2005, 23h15
par Wou
Ben voilà :) Y'a du monde dans le coin :mrgreen:

- mon anniversaire (cf ce que j'ai déjà pu évoquer sur le sujet)

- la période nouvel an, où tout le monde s'agite, parle de résolution ect... C'est souvent le moment où je faisais le bilan au lycée... Et c'était pas ma meilleure période.

- Les vacances, c'est plutôt étrange.
"Avant", c'était tranquille jusque mi-aout, puis je faisais des cauchemards pendant deux semaines... La rentré, je n'aimais pas vraiment ça, parce que ma mère avait toujours une crise à ce moment là. Et en même temps, j'étais contente de m'éloigner de la maison.

L'année dernière, j'étais seule chez moi jusque mi-aout. C'était une période où j'étais pas bien du tout. J'essayais de bosser pour la fac, et en même temps ça n'allait pas. Je mangeais mal, je dormais peu. C'était pas top... Mais ma fameuse bouée et mon téléphone m'ont permis de tenir.

Cette année, c'est pas du tout pareil. Je suis seule chez moi, mais j'essais de manger "normalement", je dors assez. Mais je ne fous rien du tout pour la fac. J'essais d'éviter un maximum les gens qui pourraient me poser les mauvaises questions, je vais. Pas bien ou mal, je vais.

- Les périodes de retour de mes escapades sur Paris... Arf toujours l'horreur de replonger dans la vie de famille.


- Les grands changements n'ont jamais rien donné directement chez moi. Des primaires au collège ou du lycée à la fac, j'étais dans la continuité de moi-même.

- le dimanche soir. ( la journée, c'était télé avec pôpa ). Le dimanche soir, parce que le lendemain retour en cours. Le dimanche soir, parce qu'un jour j'ai été très conne un dimanche soir. Le dimanche soir, sauf maintenant depuis qu'il y'a les experts et urgences :mrgreen:

Posté : mar. 26 juil. 2005, 00h05
par Ysilne
Des evenements plutot que des dates pour moi. Sauf quand j'allais tres tres mal, ou j'evitais les TS en periode de fetes, vacances ou anniversaires, pour que ce moment de l'annee reste une joie et pas un mauvais souvenir pour mes proches.

En fait, non. En y reflechissant, le pire chaque annee est au printemps, sans que je sache pourquoi.

Posté : mar. 26 juil. 2005, 05h19
par fox666
Le pire chaque année ca reste l'automne. les journées qui racourcissent, moins de soleil et tout. L'été je me ferai un devoir de m'en cacher le plus possible mais si on viens à me l'enlever je le veux :roll: C'est pas necessairement le pire mais y'a un down.
Chaque moment ou je suis seule est un mauvais moment. L'été dernier fut particulierement dangereux mais j'y ai survécu.
Les vacances des fetes ne sont jamais ultraréjouissante mais on s'y fait

Sinon, dans le positif, y'aurais le printemps, le retour du soleil, de la chaleur et de la vie qui me donne envie de me battre

J'dois dire que j'ai oublié la question...

Posté : mar. 26 juil. 2005, 22h16
par Shadowdweller
L'hiver, c'est ma pire phase. Et la plus attendue je crois.
L'hiver, je me replie dans mes manteaux et mes idées noires, et la nuit tombe plus tôt donc je réfléchis plus tôt (je réfléchis pendant la nuit)

Sinon, je sais pas trop...

Le vendredi soir, c'est le début du week-end, c'est la nuit et il y a la soirée polars. Et je bosse pas le lendemain. :mrgreen:

Posté : mer. 27 juil. 2005, 19h05
par cactus
le gros bouleversement a chaque fois, c'est les fins d'année scolaires .... je me dis, c'est peut etre l'occasion de repartir sur de meilleures bases ... :-)

malheureusement , jusqu'a maintenant ca a empiré tous les ans ... mais la, avec mon année-catastrophe , ce qui m'oblige a redoubler, je sens que ca a peut etre une chance de mieux se passer ...! avc en + un réel but a la fin : avoir le bac avec mention...! ya plus qu'a bosser :roll:

le reel gros changement, je pense que ca sera apres le bac...! la, tout va changer et je vais essayer d'en profiter pour me "reconstruire " une "nouvelle" vie ..!
nouvelle ville
nouveau mode d'enseignement (la fac)
nouveau mode de vie (vivre seule, partir de chez moi)
nouvelles rencontres (j'espere), tout en sachant que je garderai en meme temps des contacts avec les gens que je connaissais au lycee parce que j'ai des chance d'en retrouver quelques uns...!

donc voila ... sinon en general les periodes d'effondrement :
mon anniv'
noel
paques (ce qui correspond a peu pres a mon anniv')