Signes cliniques

Cette section décrit les signes cliniques courants d’automutilation. La description proposée ici ne prétend pas être exhaustive et doit être utilisée avec discernement. Il est possible que les signes mentionnés ici indiquent autre chose que de l’automutilation, ou que des signes d’automutilation ne répondent pas à ces critères.

Coupures

La forme d’automutilation la plus courante est de se blesser par coupure. L’automutilation est en général composée de plaies superficielles, en séries parallèles, sur les avants-bras. D’autres parties du corps souvent visées par les coupures sont les cuisses, les jambes, les bras, et le ventre/torse. Des mutilations au niveau du visage, de la poitrine (chez les femmes), ou au niveau génital sont plus rares et indiquent généralement des problématiques psychologiques plus sérieuses.

Contusions

Automutilation Une autre méthode d’automutilation est par contusion, soit manuellement, soit avec objet. Des bleus aux avant-bras, aux poignets, et aux jambes, ou sur le visage sont des signes possibles d’automutilation. Des abrasions sur le dos de la main, dues à des coups de poing dans un mur, sont également un indicateur possible. L’automutilation par contusion ne laisse généralement de signes visibles que sur le court-terme, et peut être difficile à détecter. Néanmoins, ce type d’automutilation peut aller jusqu’à provoquer des fractures, par exemple aux poignets ou aux os de la main. Des marques type coup de fouet ou coup de ceinture peuvent également être présentes.

Brûlures

Les automutilations par brûlures chez les personnes non-institutionnalisées sont généralement localisées (premier ou second degré). Une trace de brûlure à un emplacement improbable, une série de brûlures répétées, ou des marques rondes peuvent être un indicateur d’automutilation.

Parties du corps masquées

Signes cliniquesIl est courant pour un patient qui se blesse lui-même de cacher ses blessures ou ses cicatrices. Un patient pourrait par exemple porter des manches longues quelle que soit la saison, des gants, des bracelets, ou des bandages permanents. Il est important pour un professionnel de la santé d’être conscient de ces signes possibles d’automutilation, et de les traiter en conséquence.

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